néoformation

néoformation [ neofɔrmasjɔ̃ ] n. f.

• 1878; de néo- et formation

♦ Biol. Formation de tissus nouveaux. — Méd. Tumeur, bénigne ou non. ⇒ néoplasme. — Adj. NÉOFORMÉ, ÉE .

● néoformation nom féminin Formation d'un tissu nouveau, de structure normale ou anormale. Organe apparu tardivement, au cours de l'évolution d'un groupe animal ou végétal, par adaptation à un changement de milieu ou de mode de vie. Chez les végétaux, apparition, en des positions inhabituelles, d'organes assurant la multiplication végétative de l'espèce. Constitution de nouveaux minéraux à partir d'éléments en solution, en particulier dans le milieu marin et dans certains sols tropicaux.

⇒NÉOFORMATION, subst. fém.

BIOLOGIE

A. — ,,Formation d'un tissu nouveau au sein d'un tissu déjà différencié`` (MAN.-MAN. Méd. 1980). Si un os se brise accidentellement (...) les deux morceaux ne tardent pas d'être unis par un cal de néo-formation (J. ROSTAND, La Vie et ses probl., 1939, p.117):

• ♦ ... la maladie consiste essentiellement en une altération du sang, suivie de lésions particulières des muqueuses, constituées par une abondante néoformation cellulaire, suivie de la dégénérescence graisseuse et du ramollissement des éléments.

NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p.285.

— P. méton. Tissu nouveau issu de cette formation. Sur les radiographies de profil, la néoformation osseuse moins dense, plus claire que l'os ancien, dessine à la face antérieure des vertèbres une coulée (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p.545).

B. —PATHOL. ,,Synonyme impropre de tumeur`` (Méd. Biol. t.3 1972).

Prononc. et Orth.:[]. ROB.: néoformation mais Lar. Lang. fr.: néo-formation (v. aussi J. ROSTAND, loc. cit.). Étymol. et Hist. 1869 (V. CORNIL et L. RANVIER, Man. d'histologie pathologique, 1^re part., 37-38 ds QUEM. DDL t.8). Formé de l'élém. néo- et de formation.

DÉR. Néoformé, -ée, adj. [En parlant d'un tissu] Qui est issu d'une néoformation. Les travées lymphatiques sont envahies par du tissu inflammatoire néoformé, qui enserre et comprime le lobule en l'atrophiant graduellement (NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p.240). Les vertèbres sont augmentées de volume par apposition d'os néoformé sur leurs faces antérieures et latérales (RAVAULT, VIGNON, Rhumatol., 1956, p.545). — []. Lar. Lang. fr.: néo-formé. — 1^re attest. 1892 (L. GUINON et L. ROMME, trad. BAGINSKY, Traité des maladies des enfants, II, 282 ds QUEM. DDL t.8); formé de l'élém. néo- et de formé d'apr. néo-formation.

BBG. —QUEM. DDL t.6 (s.v. néo(-)formé), 8 (s.v. néo-formé).

néo-formation ou néoformation [neofɔʀmɑsjɔ̃] n. f.

ÉTYM. 1869, cit.; de néo-, et formation.

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♦ Méd. Tumeur, bénigne ou non. ⇒ Néoplasme. || « Nous pouvons croire que des phénomènes analogues se produisent chez l'homme, bien que chez celui-ci on n'ait observé cette destruction et cette néoformation de muscles que dans les maladies graves. » (V. Cornil et L. Ranvier, Manuel d'histologie pathologique, p. 37-38, 1869).

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DÉR. Néo-formé.

Encyclopédie Universelle. 2012.